Facilités de circulation et marché noir : les cheminots montrés du doigt (1941-1942)
Bruno Carrière En 1941, la corporation est montrée du doigt. Préambule à une chronique publiée le 19 août 1942 en réponse aux « préjugés » dont les cheminots sont victimes, le Cri du peuple de Paris pose la question : « Qu’est-ce qu’un cheminot ? Pour beaucoup, c’est […] un quidam qui voyage gratis quand il lui plaît et n’importe où (même pour aller faire du marché noir) … » Cette remarque résume le sentiment populaire d’alors, toute connotation idéologique écartée[1]. Ordre